Loisirs

Découverte

Cabane de berger

La cabane de berger est aussi appelée « chabane ou tsabone ».elle a été bâtie au 18éme siècle en pierres sêches. Nos anciens défrichaient les côteaux pour faire des cultures en terrasses. Les murs qui retenaient la terre sont appelés des murs de banquette et c’est dans ces murs que les cabanes de bergers étaient construites. Elles sont le témoin d’un mode de vie révolu.

Chaire de Saint Mary

Chaire de St Mary

Il s’agit d’un bloc de basalte en forme de fauteuil et qui présente en plus l’originalité d’avoir les empreintes des 10 doigts, forcément de Saint Mary lui-même, sur les accoudoirs.

Ce serait sur ce siège que Marius, devenu Saint Mary par la suite, prêchait le christianisme, au IIIème siècle, au pied du Mont-Journal, point culminant de la commune et de la planèze de Saint-Flour. Alors appelé Mont-Joux ou Mont-Jovis, sur ce volcan était bâti un temple païen. Saint Mary parvint à christianiser cette montagne. Le temple dédié à Jupiter fut détruit et un oratoire chrétien y fut érigé, ainsi qu’une première croix en son sommet.

Comme tout ce qui touche à Saint Mary, ce siège est miraculeux. On s’y assoit pour demander la guérison des maux de reins.

Sur place, vous pourrez découvrir sur un panneau explicatif érigé par l’association « Autour du Mont-Journal », la légende de l’arrivée de Saint Mary assis sur ce bloc basaltique peu commun.

Fontaine Saint Austremoine

Fontaine St- Austremoine

Située vers le village de Lachaud, d’architecture mérovingienne et datant du Vème ou VIème siècle, la fontaine constituée d’un ensemble vouté en pierre de tuf du Mont-Journal met en valeur la fameuse source où s’est abreuvée au IIIème siècle Saint Austremoine lors de son parcours pour rejoindre Saint Mary à ses obsèques en 289. En effet, Saint Mary, sentant sa fin proche avait fait appeler Austremoine, Evêque de Clermont. Ce dernier fit un arrêt pour s’abreuver à cette source. La légende précise que l’Evêque arriva trop tard mais organisa les funérailles de son disciple devant une foule nombreuse et le déclara alors Saint de l’Eglise le 8 juin 289. Date qui fut très longtemps celle de la procession en l’honneur de Saint Mary.

Sur le fond de la cavité, il y avait une niche taillée dans le tuf où était logé une statuette représentant Saint Austremoine. Désormais cette statuette volée a été remplacée par une enluminure sur lave émaillée. Des textes anciens, du XVIIème siècle parlent de cette fontaine comme étant celle de saint Mary. La source posséderait des vertus miraculeuses notamment contre la coqueluche, digne d’un saint guérisseur qu’était Saint Mary.

À voir également sur place : l’abreuvoir bâti au XIXème siècle par la commune après que la source et le site fut vendu par la famille Fontanier (d’où leur nom) de Lachaud. Une table de pique-nique, à l’abri du soleil, est à la disposition des visiteurs.

Bras reliquaire de Saint mary

Bras reliquaire

Saint Mary est le premier évangélisateur du Cantal. Il a prêché le christianisme au IIIème siècle au pied du Mont Journal. Ce bras reliquaire est du XVème siècle. Il est désormais exposé au public dans une armoire sécurisée au sein de l’église de Ferrières. Il affecte la forme d’un avant-bras à la main bénissante posé sur 4 petits pieds équipé d’une fenêtre ciselée permettant de voir les reliques. C’est la réplique exacte de la main de justice des rois de France. Le bras en laiton aurait été réalisé par la manufacture royale des émaux de Limoges Haut de 30 cm ce bras reliquaire est la pièce la plus connue de l’histoire de Saint mary. C’est pourquoi il a été classé dès 1898. A l’intérieur du bras, les reliques de Saint Mary qui sont un morceau de la tête et des os du bras droit, sont emmaillotées dans un tissu de lin scellé de plusieurs cachets de cire rouge de l’évêque de Saint-Flour.

Les Grottes

La Grotte du Cuze

Vous pourrez découvrir la Grotte du Cuze à Charmensac en suivant une petite promenade dont le point de départ est Auliadet, au-dessus de Ferrières. Le Cantal est un bouquet de volcans. Quand le magma s’en échappait pour former la lave qui coulait sur leurs flancs, elle emprisonnait des gaz qui formaient des bulles. La grotte du Cuze est sans doute une de ces grosse bulle de gaz qui n’est apparue qu’à la suite de l’érosion et des éboulements.
Les contemporains de l’homme de Cros-Magnon l’ont occupée il y a 20.000 ans, tout comme ils ont utilisé les grottes situées le long de la vallée de l’Alagnon de Neussargues à Massiac.

Faune

L’encaissement de la vallée de l’Allagnon, les nombreux petits ruisseaux qui descendent en cascade des plateaux, les bois profonds, la nourriture abondante attirent de nombreuses espèces animales grandes ou petites que vous pouvez avoir la chance d’observer après quelques temps d’attente.

Brame du cerf

A l’automne, au crépuscule, vous pouvez vivre un moment fort de la vie animale et connaître vous-même le « thrill » c’est à dire le frisson, en venant écouter au coeur de la nature, le son guttural du brame des cerfs, et l’entrechoquement de leurs ramures pendant leurs combats pour gagner leur place dans le coeur des biches.

Flore

Donnez-vous la peine de chercher les petites fleurs, baies et champignons typiques de la région.

Eglise de St-Mary-le-Cros

C’est l’une des plus anciennes église romane du Cantal. Fondée sur le mausolée édifié au Vème ou VIème siècle pour honorer les reliques du saint guérisseur Saint-Mary, le chœur de l’église de Saint-Mary-le-Cros à été édifié au IXème siècle et la nef et le clocher à peigne furent bâtie au XVème siècle avant d’être remaniée et agrandie au XIXeme siècle, en 1897 par le père Gessalin, dernier curé de Saint-Mary-le-Cros, car il estimait son église trop petite par rapport à celles édifiées alors à Lusclade et à Ferrières.

Son histoire architecturale rend l’église de Saint-Mary-le-Cros tout à fait particulière avec son dôme demi-sphérique qui couvre le chœur (l’ancien mausolée) empruntant le style gréco-romain type « cul de four », son absence de transept, le tout coiffé par le clocher à peigne caractéristique des églises du Cantal du XVème siècle.

À voir dans l’église : les colonnes surmontés d’un chapiteau style corinthien sculpté de feuilles d’acanthe(motif ornemental typique de l’architecture gréco-romaine) à l’entrée du chœur datant surement de l’époque du mausolée la châsse mérovingienne qui abritait la relique la plus sacrée du Saint, son crâne qui fut fracassé par les soldats d’Ermangarde en 1050, le baptistère du Xème et XVIème siècle, le cercueil de Saint-Mary du XVIème siècle.

Histoire du vol de la relique sacrée de Saint Mary, son « chef », c’est à dire son crâne : Ce ne fut point du consentement des habitants du village de Saint-Mary-Le-Cros que les reliques vénérées du saint furent transportée à Mauriac. Mais c’est assurément par convoitise, par attrait du gain qu’engendrent alors les pèlerinages de saint mary, qu’au milieu du XIème siècle, le 9 juin 1050 après le pèlerinage annuel, qu’Ermangarde, comtesse d’Apchon, avec des hommes d’armes, profite de l’absence de la population qui s’était rendue à une foire de Massiac. Elle fait enfoncé la châsse mérovingienne qui contenait les reliques et les enleva. A leur retour, la population du village de Saint-Mary-Le-Cros fut consternée. La légende prêtant que voulant recouvrer le crane de leur saint apôtre, ils formèrent le projet de les reprendre, et se concertèrent un jour de foire de Mauriac pour cela. Mais on fut prévenu de leur complot. La porte de l’église de Mauriac fut fermée, et, n’étant pas assez fort ou nombreux pour exécuter leur dessein, ils furent obligés de se retirer. Depuis, jusqu’à aujourd’hui, surement pour se donner du courage, après un verre ou deux, nombreux furent ceux de Ferrieres-Saint-Mary qui envisagèrent de récupérer cette relique pour la ramener à l’église de saint-Mary-le-Cros !