Villages

Niché dans un écrin de verdure, à proximité des volcans cantaliens, Ferrières-Saint-Mary (658m d’altitude) est le point de départ de nombreux chemins de randonnée balisés.

Sur les pas de Saint-Mary, évangélisateur de la Haute Auvergne, laissez-vous entraîner à travers des paysages toujours renouvelés et découvrez des trésors tels l’église romane de Saint-Mary-le-Cros (XIè siècle) et le panorama du Mont Journal (alt. 1180m).

Profitez également des parcours de pêche à la truite, à l’ombre , dans la rivière Alagnon et les ruisseaux du Bouzeire et Lusclade.

De par sa situation géographique, Ferrières-Saint-Mary vous ouvre la porte des Grands Espaces et de leurs richesses : Site du Puy Mary, Station du Lioran, Chaines des Volcans d’Auvergne, retenue de Garabit-Granval, Saint-Flour, la Margeride et la réserve de bisons d’Europe, cités médiévales de Murat et Salers, le musée des volcans à Aurillac…

Le bourg de Ferrières-Saint-Mary, situé à 300 m du camping, comprend les principaux commerces : supérette, boulangerie, cafés, hôtels, restaurants…

Que ce soit dans la vallée ou sur les planèzes, vous trouverez calme, repos, détente, authenticité.

La commune de Ferrières-St-Mary se compose de 10 villages :

  • Ferrières-St-Mary dans la vallée de l’Alagnon,
    Et sur le plateau :
  • Chabrial
  • Labro
  • Lachaud
  • Le Ventoux
  • Lusclade
  • Mousteroux
  • Signalade
  • St-Mary-le-Cros
  • Videt

Chabrial

Charmant petit hameau perché au-dessus de la vallée de Lusclade constitué de deux anciens corps de ferme dont la plus ancienne a pour fondation une ancienne bastide, forteresse médiévale, fief du seigneur de Mardogne. Cette ancienne forteresse devait avoir comme village celui du Ventoux qui possède un four.

En toponymie, le nom de Chabrial pourrait signifier  » étable ou lieu à chèvres ».

En 1808, on comptait 10 habitants.

Labro

Bien abrité du vent qui souffle fort sur la planèze, le village de Labro a été bâti à l’extrémité nord du plateau qui surplombe la vallée de l’Allagnon et le vieux village de Saint Mary le Cros, derrière la forêt sectionale. Son nom Labro vient d’ailleurs de l’occitan « broa » qui signifie bord, orée ou talus.

Comptant une dizaine de constructions ce village a compté plus de 120 habitants fin du XIXème siècle.

Lachaud

Le village comptait 13 maisons en 1808 et 80 habitants.

Autrefois dénommé aussi La Champ, le nom de Lachaud se dit d’un lieu de pâturage de montagne, d’un plateau herbeux, ce qui convient très bien à ce petit village situé sur la route emprunté par Saint Austremoine qui se rendait à l’Ermitage de Ferrières pour les obsèques de son ami Saint Mary au IIIème siècle.

La Fontaine Saint-Austremoine : C’est d’ailleurs à proximité de ce village, en venant de Videt en direction de Saint-Mary-le-Cros, que la légende raconte que Saint Austremoine se serait arrêté pour s’abreuver à une source. La fontaine porte désormais son nom. Située sous une voute en pierre de tuf du Mont Journal surement bâtie au Vème ou VIème siècle, cette fontaine mérovingienne alimente un magnifique abreuvoir en pierre volcanique.

La fontaine de Lachaud posséderait des vertus miraculeuses en soignant de la coqueluche et des dartres les enfants.

Le Ventoux

Située à 1080 mètres, Le Ventoux porte bien son nom. Exposé à tous les vents, il est composé d’une poignée de maisons autour de de son four banal. Il garde la route de Chabrial, ancienne forteresse médiévale dont le village devait dépendre surement directement à l’époque médiévale.

Il y avait une quarantaine d’habitants en 1808 et 7 maisons.

Les amateurs de gastronomie et de fromages auront le plaisir de découvrir la cave d’affinage de la Ferme du Ventoux pour y déguster des fourmes d’Estive de type SALERS à la période estivale,du fromage fermier bio de type CANTAL toute l’année, et des petits fromages de pays de forme ronde ou rectangulaire mais aussi des lentilles blondes cultivées sur la planèze de Saint-Flour

Lusclade

Ecrit aussi en deux mots l’Usclade, Lusclade est le plus importants village du plateau de la commune de Ferrieres-Saint-Mary.

Son nom signifierait « lieu défriché par le feu ». Habité depuis la plus haute antiquité comme en témoignerait la présence de 3 tumulus.

Ancien bourg important, Lusclade comptait 300 habitants au XIXème siècle, d’où la présence d’un monument aux morts (15 noms inscrits pour la période 14/18), d’un cimetière et d’une église édifiée vers 1873, modifiée en 1890 par l’édification du clocher et de sa flèche en ardoises. Il y avait encore, il y a quelques décennies, quelques commerces dont un café et un garage.

D’un point de vue historique, Lusclade, comme Chabrial, était un fief de Mardogne qu’elle approvisionnait en lentilles blondes de la planèze de Saint-Flour. Le domaine passa ensuite à la famille de Brezons, jusqu’en 1783, puis à François de Ferry, seigneur de Confolens qui résidait dans la belle demeure du XIXème siècle située à l’entrée de Lusclade, à droite de la route de Ferrières, elle-même bâtie sur un domaine datant du XVème siècle.

Les villages de Latérisse et de Prat-Vieille (appelé aussi Pradet) existaient prés de Lusclade jusqu’en 1499. Victimes de la terrible peste noire qui ravageait alors l’Europe, ils furent abandonnés puis incendiés pour éviter le développement de la peste. Les survivants vinrent alors grossir la population de Lusclade. Il n’en reste que peu de traces.

Egalement à voir : l’ancienne fontaine, le four communal, l’ancienne école communale à côté de l’église et le calvaire (trois croix) au-dessus du village à proximité du cimetière qui permet d’avoir un joli point de vue sur la planèze de Saint-Flour et le Mont-Journal.

Vous pourrez aussi vous reposer sur la pierre des mensonges appelée aussi la « pierre des cancans » qui était un haut lieu de palabres du village, peut être un ancien menhir couché.

Monsteroux

Bâtie sur son « suc » (sommet volcanique) qui surplombe les magnifiques gorges de l’ArcueilMonstéroux viendrait du latin « monte subterior » (le mont inférieur) par rapport au « suc » voisin, le Mont-Journal. D’autres prétendent que cela vient de l’ancien occitan « Montsétéroux », signifiant Mont roux, par rapport à la couleur de l’argile exploitée sur place.

Habité depuis la plus haute Antiquité, ce fut un lieu où l’on fabriquait avec l’argile rouge du Mont-Journal notamment des tuiles romaines. Technique qui fut ramené de Lezoux dans le Puy-de-Dôme par Saint Mary lui-même, d’après les légendes, voir de Rome. Un lieu dit garde la trace de cette production : La tuilière.

Monstéroux avait comme seigneur Gabriel de Mallet, qui vendit ce fief en 1482, à Guinot d’Escourolles, seigneur de Mons.

En 1808, Monstéroux comptait 28 habitants pour 8 maisons.

Signalade

Village gardien du Mont-Journal, La Signalade située à 1065 mètres d’altitude en est assurément le plus proche et celui qui le signale aux randonneurs. Son nom viendrait du latin « signum lucis » qui signifie Le signe de la Lumière. Le village serait le premier à recevoir les premiers feux du soleil de par sa situation géographique.

À voir, prés des habitats la belle coulée de lave refroidie brutalement appelée  » La Roche-Merle » où affleure le fameux argile rouge du Mont-Journal qui était travaillé par les potiers de Monstéroux, juste à côté.

En 1808, il y avait une vingtaine d’habitants.

Pour les gastronomes sur la route du Mont-Journal, venez découvrir les produits de la ferme du GAEC du Mont journal. Chez eux la charcuterie est une vieille affaire de famille. Vous y trouverez notamment viandes, pâtés, saucisses, etc… produits et transformés sur leur ferme.

St Mary le Cros

Saint-Mary-le-Cros est le berceau de la commune. Posé à 950 mètres d’altitude, au cœur de l’étage forestier, entre vallée de l’Allagnon qu’elle domine superbement, et le sommet du plateau situé 100 mètres plus haut, comme une paume de main ouverte vers les cieux. Avec le Mont-Journal, c’est un site propice à la méditation et au ressourcement. C’est ce site que Saint Austremoine a choisi pour abriter le sépulcre de Saint Mary, 1er évangélisateur de la Haute Auvergne, le Cantal, au IIIème siècle.

Du mausolée à l’église actuelle : Mais il faudra attendre le Vème ou VIème siècle pour que le sépulcre du saint homme soit déplacé de l’Ermitage de Saint Mary, au creux de la vallée de l’Allagnon vers Ferrieres, peu pratique pour les pèlerinages, sur le site actuel de l’église de Saint-Mary-le-Cros. D’abord Mausolée aux lignes gréco-romaines qui pendant le Haut Moyen-Age a été édifié pour abriter la châsse dite mérovingienne. Elle contenait le « chef » de Saint-Mary, c’est à dire son crâne. Le sarcophage de Saint-Mary trouva aussi sa place dans les fondations du mausolée, actuellement le chœur de l’église. C’est ce mausolée qui sera au IXème et Xème siècle transformé en chœur d’église romane. Au XVème siècle, c’est l’édification de la nef et du clocher à peigne, caractéristique des églises du Cantal. Au XIXème siècle, en 1897, le père Gessalin, curé de Saint-Mary-le-Cros, décide de faire agrandir la nef de l’église, jugée trop petite par rapport à celles édifiées à Lusclade et à Ferrières, donnant sa forme définitive.

À voir dans l’église : la châsse mérovingienne qui abritait la relique la plus sacrée du Saint, son crâne qui fut fracassé par les soldats d’Ermangarde en 1050, le baptistère du Xème et XVIème siècle, le cercueil de Saint-Mary du XVIème siècle.

La seigneurie de Saint-Mary le-Cros appartint, au XVIè siècle, à N. Antoine de Bouillé de Chariol et passa ensuite au marquis de Saint-Poncy. On trouve dans les champs, aux environs du bourg, une grande quantité d’ossements humains. L’histoire ne nous en explique point la cause. Le village et l’église était le cœur du pèlerinage annuel de Saint Mary. Le plus ancien pèlerinage du Cantal avait lieu tous les 8 juin (Désormais déplacé au 1er dimanche de août par les autorités ecclésiastiques). Le pèlerinage déplaçait des foules immenses autour de ce Saint guérisseur engendrant sans aucun doute une manne financière intéressante au moyen-âge. Surement la principale motivation du vol des reliques en 1050 par Ermangarde, comtesse d’Apchon, au profit de Mauriac.

En 1808, le village abritait 35 habitants dans 6 logis et était encore pour 80 ans le chef lieu de la commune. Il y avait sa mairie/école, toujours visible, désormais propriété privée à droite de la route en entrant sur le site.

L’ancien chef lieu de la commune est aujourd’hui un modeste mais apaisé hameau de 3 maisons et 4 habitants autour d’une des plus ancienne église du Cantal, de son cimetière et de son monument au morts (6 noms inscrits pour 14/18)

À voir également : la source de Saint-Mary le Cros et l’ancien abreuvoir.

Videt

Comme Monsteroux, le village de Videt domine la profonde vallée de l’Arcueil. L’origine toponymique du nom du village reste inconnu malgré sa longue histoire.

Ce lieu aurait été habité depuis la plus haute antiquité d’aprés l’archéologue local Alphonse Vinaté. Ancien fief possédé en 1308, par Béraud Gouix, le village de Videt passa à Bernard de Layre, seigneur du Cheylar, qui le vendit, en 1580, à Pierre de Brugier. Anne de Chambaud, Dame de Bégoul, devint propriétaire de Videt. Elle le donna en dot à Marie de La Vernède, sa fille, qui épousa Gabriel de Léotoing en 1681. N’ayant pas eu d’enfants, ce fief advint à Gillette de Léotoing, leur héritière, qui épousa Christophe de St-Germain-l’Hermitage. Il revint en 1717, dans la famille de Brugier, en paiement de ce que Gillette de Léotoing devait à Joseph de Brugier, seigneur d’Andelat.

En 1808, on comptait 48 habitants pour 8 maisons.

À découvrir sur place le four banal du village.

Ferrières

Ferrières est aujourd’hui le bourg principal de la commune de Ferrieres-Saint-Mary, chef lieu communal depuis 1888, regroupant plus de la moitié des habitants.

La toponymie de Ferrières vient naturellement du mot « fer », lié aux mines de métaux qui étaient exploitées dans la région et sur la vallée de l’Allagnon depuis la plus haute Antiquité. Ferrières a longtemps était un petit hameau blotti au pied de son château et sa chapelle, « La Chapeloune » en étant ses ruines, fief du seigneur de Mardogne et aux seigneurs Ayrol et Galvaing jusqu’en 1691 et qui donnèrent leur blason à celui de la commune de Ferrieres-Saint-Mary. Le versant Nord de la vallée de l’Allagnon était cultivé sous forme de terrasses, les palhas, agriculture originale notamment pour la culture du vin et dont on peut découvrir le modèle sur la commune voisine de Molompize mais aussi en retrouvant les murets en empruntant le chemin de randonnée vers La Chapeloune.

En 1808 on compte 250 habitants, 300 en 1830. C’est l’arrivée de la voie de chemin de fer qui transforma Ferrières en Bourg dynamique avec la création d’une gare en 1860, puis de la future N122 qui développa l’activité commerciale sur la traverse.

À découvrir, l’église de Ferrieres bâtie au XIXème siècle d’allure néo-roman avec les pierres de l’ancienne chapelle du château féodale « La Chapeloune » avec à l’intérieur le reliquaire classé de Saint Mary. En face la Fontaine Républicaine du sculpteur Jules Bétailles, édifiée en 1911 surmontée d’une statue de Marianne coiffée d’épis de blés, symbole d’abondance nourricier de la République. Dans la partie basse sont représentés des têtes de faunes, symboles des quatre saisons.

À découvrir aussi :
- le point de vue sur le bourg et la vallée au niveau du Calvaire (les 3 croix),
- la place du village et l’esplanade de l’Allagnon qui sert de terrains de boules et de lieu de marchés tous les jeudis soir d’été et qui est aussi le point de départ des nombreuses randonnées à pratiquer seul ou en famille pour découvrir le riche territoire communal de Ferrieres-Saint-Mary ou pour rejoindre le camping et ses chalets à l’ombre de la végétation en suivant la rivière.